5 mai – Delhi – Jaipur
A peine sorties de la ruelle où se trouve notre hôtel, nous sommes prises en charge par un rickshaw conduit pas un sikh, qui doit nous conduire jusqu’à la tombe d’Humayun. En chemin il s’arrête et nous dit : « Just 5 minuts ». Eléonore n’est pas d’accord mais il sort de son rickshaw, qu’il a garé juste devant un petit temple. On se dit que si ça dure trop longtemps, on cherchera un autre conducteur… Il prend de l’eau devant le temple et se nettoie les pieds, ensuite il verse de ses mains de l’eau sur les roues de son véhicule, puis sur la carrosserie et le pare-brise. Ensuite il entre dans le temple et en ressort peu après avec un truc bizarre à manger. Il nous en propose un morceau, que nous refusons poliment et prudemment. Eléonore se demande s’il n’est pas vexé de notre refus, mais je lui dis qu’il est peut-être obligé de proposer, et plutôt content que nous refusions son offrande…
Nous visitons la tombe d’Humayun, située au milieu d’un immense parc, bien entretenu et presque désert. Comme écrit dans le Routard, le tombeau en lui même paraît bien petit dans le bâtiment… Les fenêtres ajourées sont de toute beauté. Nous nous posons des questions sur des sigles qui semblent parcourir les siècles et être emblêmes de plusieurs religions. C’est le cas de l’étoile à 6 branches, que l’on associe au judaïsme… On la retrouve un peu partout ici, sur les bâtiments hindous.
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Dans le parc d’Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
- Delhi – Humayun’s tumb
La suite de notre journée, c’est le voyage pour Jaipur. 6 heures de bus, le long d’une autoroute où le code de la route n’est qu’à peine mieux respecté que dans les dédales des rues de Delhi. Toujours autant de coups de klaxons, de dépassement par la gauche… Et, tout le long, des petites échoppes, des baraquements, du monde… Plus loin, le regard se pose sur des champs à perte de vue, tout est sec, excepté, de temps en temps, une petite parcelle toute verte, qui doit sans doute être arrosée très régulièrement. L’Inde attend la mousson…
A notre arrivée à Jaipur il fait quasi nuit. Nous prenons un rickshaw pour aller jusqu’à l’hôtel, situé derrière une petite place, elle-même située au fond d’une ruelle relativement calme. Peu de circulation, mais la même saleté qu’à Delhi, la même chaleur, les mêmes odeurs mélangées… Nous sommes accueillies à l’hôtel par un verre de citronade, une pluie de pétales de roses et, après avoir traversé un dédale de couloirs, sur une petite terrasse, un bâton d’encens brule pour nous; on nous met sur le front un point jaune, ensuite on nous donne le choix entre deux chambres. Nous recevons aussi un collier de fleurs (je sais désormais pourquoi on appelle les tagètes « Oeillets d’Inde »… ils sont en abondance dans ce pays).
La chambre est vaste, calme, décorée à l’indienne, dans des tons de bleus vifs. Jaipur, entrevue depuis le rickshaw, nous semble magnifique…
- Jaipur – Dans notre chambre d’hôtel
- Jaipur – Dans notre chambre d’hôtel










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