Ce 30 avril 2024…

Notre tristesse est grande d’avoir appris, ce 30 avril, le décès de Paul Auster. Sans doute parce que derrière le grand écrivain et ses personnages se dévoilait l’homme, sensible, fragile, drôle parfois, l’infatigable arpenteur des rues de New-York qu’il nous rendait si vivantes, si réelles.
Paul Auster est un raconteur d’histoires, il ose tout, il démontre que si la réalité, toujours, dépasse la fiction, l’imagination d’un écrivain peut quant à elle être sans limite. Lui en tout cas n’a jamais eu peur d’emmener ses lecteurs dans ses délires, et quel bonheur de l’y suivre !
Merci, Monsieur Auster, vous nous laissez une œuvre magistrale, nous continuerons à vous lire, à vous relire (ah l’envie de relire tous vos romans trop sagement rangés dans ma bibliothèque !). Nous continuerons à explorer à votre suite l’Amérique profonde, ses grands espaces de libertés et de folies, ses névroses, ses fantasmes. Vous serez toujours à nos côtés avec vos personnages attachants, parcourus de questionnements fondamentaux à propos du destin, de la mémoire, du deuil, de l’errance.
Pour les lecteurs qui voudraient découvrir l’œuvre de Paul Auster, plongez-vous sans crainte dans Moon Palace, La nuit de l’oracle, Mr Vertigo ou Léviathan (Actes Sud, Babel), sans oublier Baumgartner, son dernier titre, publié en français au début de cette année. Et laissez-vous emporter par les échos qui rebondissent d’un roman à l’autre, comme autant de clins d’œil que Paul adresse à ses lecteurs fidèles.
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