Il doit rester
quelques bestioles au fond de mon lit
Et quelques casseroles au bout de mon jardin
Quelques pensées amères encombrent mon estomac
Et des mots sont enchevêtrés dans mes cheveux défaits
J’ai balayé quelques notes de musique sur le trottoir
La boue charriée par la rivière est pleine de mes imperfections
Et la poussière qui règne partout en maître démontre mon immobilisme
Qu’importe après tout
Rien n’empêche les fleurs sauvages de repousser
Et mes rêves, sauvages eux aussi, restent pareils et presque intacts
28/07